L’intérêt d’un suivi avec un psy dans la nutrition

Vous avez essayé plusieurs nutritionnistes pour maigrir à Luxembourg mais aucun ne semble vous convenir ? Vous avez l’impression qu’aucun des régimes ou rééquilibrages alimentaires que vous avez tentés ne fonctionne ? L’intérêt d’un suivi avec un psy dans la nutrition se trouve dans l’approche globale qu’apporte la psycho-nutrition, alliant accompagnement nutritionnel et suivi psychothérapeutique pour des résultats durables.

Kilos émotionnels et stress : une cause fréquente de prise de poids

La prise de poids n’est pas uniquement liée à une alimentation déséquilibrée ou à des apports caloriques trop élevés. De nombreux facteurs psychologiques interviennent. Les « kilos émotionnels » sont aujourd’hui bien identifiés : il s’agit de la prise de poids déclenchée par les émotions. Selon une étude parue dans l’American Journal of Clinical Nutrition, plus de la moitié des femmes interrogées déclarent manger sous l’effet d’émotions négatives. Stress, anxiété ou tristesse peuvent pousser à grignoter, mais influencent aussi les hormones impliquées dans la faim et la satiété.

Le cortisol, hormone du stress, favorise le stockage des graisses, tandis que des neuromédiateurs comme la sérotonine, la dopamine ou la ghréline influencent directement l’appétit. Un état de stress chronique déséquilibre ces régulations et pousse à manger plus, ou différemment, en privilégiant les aliments gras et sucrés. C’est l’une des raisons pour lesquelles certains patients échouent dans les régimes classiques malgré leurs efforts.

Faim physiologique et faim psychologique

Un suivi avec un psy dans la nutrition permet de différencier la faim physiologique de la faim psychologique. La première survient naturellement, après plusieurs heures sans manger, et se traduit par des signaux physiques comme les gargouillements. La seconde est déclenchée par des émotions ou des pensées, indépendamment du besoin réel en énergie. Elle pousse à manger de manière compulsive et conduit souvent à des sentiments de culpabilité ou de honte.

Cette faim psychologique explique pourquoi certaines personnes échouent à maintenir une perte de poids. Le problème ne vient pas uniquement de l’alimentation, mais de mécanismes psychiques ancrés dans le quotidien. C’est là que la complémentarité entre psychologue à Luxembourg et nutritionniste à Luxembourg devient essentielle.

Un travail psychologique pour sortir des compulsions alimentaires

Pour un patient sujet à la faim émotionnelle, suivre uniquement les conseils d’un nutritionniste ne suffit pas. Sans prise en charge psychologique, la motivation s’épuise rapidement et le risque de rechute est élevé. La psychothérapie permet d’explorer les schémas mentaux et émotionnels qui déclenchent la compulsion alimentaire.

Lors d’un suivi psychologique, le patient apprend à identifier ses déclencheurs : stress professionnel, conflits personnels, fatigue ou événements douloureux. Le psy l’aide à mettre en place des stratégies alternatives pour faire face à ces émotions sans passer par la nourriture. Cela peut passer par des techniques de relaxation, de gestion du stress ou de restructuration cognitive.

La psycho-nutrition pour maigrir durablement

La psycho-nutrition combine le suivi psychologique et nutritionnel. Le psychologue analyse les comportements alimentaires, l’image corporelle et l’historique émotionnel du patient, tandis que le nutritionniste élabore un programme alimentaire adapté aux besoins et préférences.

L’intérêt d’un suivi avec un psy dans la nutrition est de permettre une prise en charge globale : comprendre les raisons profondes de la prise de poids, identifier les schémas psychiques associés, proposer des alternatives au grignotage émotionnel et adapter l’alimentation aux besoins réels. Cette approche conjointe augmente les chances de perte de poids durable et diminue le risque de reprise.

Vous pouvez prendre rendez-vous pour une consultation afin d’évaluer votre situation et envisager des solutions adaptées.

Références scientifiques et médicales

  1. Epel ES et al. Stress may add bite to appetite in women: a laboratory study of stress-induced cortisol and eating behavior. Psychoneuroendocrinology. 2001.
  2. Adam TC, Epel ES. Stress, eating and the reward system. Physiol Behav. 2007.
  3. Macht M. How emotions affect eating: a five-way model. Appetite. 2008.
  4. Torres SJ, Nowson CA. Relationship between stress, eating behavior, and obesity. Nutrition. 2007.
  5. Dallman MF et al. Chronic stress and obesity: a new view of « comfort food ». Proc Natl Acad Sci USA. 2003.
  6. Gibson EL. Emotional influences on food choice: sensory, physiological and psychological pathways. Physiol Behav. 2006.
  7. Konttinen H et al. Emotional eating and physical activity self-efficacy as pathways in the association between depressive symptoms and adiposity indicators. Am J Clin Nutr. 2010.
  8. Oliver G, Wardle J, Gibson EL. Stress and food choice: a laboratory study. Psychosom Med. 2000.
  9. Van Strien T et al. Emotional eating and overweight in adolescents: a population-based study. Appetite. 2009.
  10. Greeno CG, Wing RR. Stress-induced eating. Psychol Bull. 1994.
  11. O’Connor DB et al. Effects of daily hassles and eating style on eating behavior. Health Psychol. 2008.
  12. Chao AM, Grilo CM, White MA. Food cravings, food intake, and weight status in a community-based sample. Eat Behav. 2014.
  13. Geliebter A, Aversa A. Emotional eating in overweight, normal weight, and underweight individuals. Eat Behav. 2003.
  14. Cappelleri JC et al. Validation of the emotional eating scale in a US adult sample. Eat Behav. 2009.
  15. Wansink B, Sobal J. Mindless eating: the 200 daily food decisions we overlook. Environ Behav. 2007.

Archives